A vous chère Sixtine,
Je comprends mieux votre position par rapport à l’intimité de partager vos déjections, et d’autant plus que je suis content d’avoir pu accéder à cette intimité, dans mes propres limites. Vous avez correctement reconnu en moi ma vraie affection profonde pour le caviar précieux, et que je ne suis pas tout simplement un vulgaire sur-consommateur.
Effectivement, quand vous sortiez de la salle de bain en posant la boîte devant moi, je me sentais dans un rêve. Une belle femme toute confiante qui m’offre ce que je considère le plus gros cadeau imaginable. J’aurais aimé déguster devant vous, mais je ne savais pas quelle serait la réaction de mon corps, et je ne voulais pas casser ce moment magique, cette scène parfaite entre votre présence dominante, ma soumission (à ma façon), le caviar devant moi et son odeur qui caressait mes narines.
Je regrette aujourd’hui de ne pas avoir dégusté devant vous, car j’aurais aimé vous montrer dans quelle extase je me suis retrouvé après votre départ.
Je me suis déshabillé et mis dans la salle de bain avec la boîte. L’odeur de votre caviar était douce et attirante, et non agressive ou révoltante comme un non-fétichiste peut l’expérimenter. Elle m’invitait à prendre un petit morceau entre les doigts et à le rapprocher à mon nez pour me faire envelopper par l’odeur. Je n’ai pas pu durer avant de le poser sur ma langue, en l’enfermant dans ma bouche. Le goût et la texture étaient exceptionnels, et j’étais étonné comment il fondait en sortant toutes ses saveurs. Ce qui est particulier dans le caviar, c’est qu’il est impossible de décrire son goût – et de le faire justice. En quelques mots, je dirais: sucré, crémeux, épicé, amer. En réalité son goût est unique, qui ne ressemble à rien qu’on connaît dans le monde conventionnel. Couplé avec l’activation des neurones qui transmettent les pulses liés à la sexualité, l’adrénaline, la texture, le sentiment dans la bouche, le savoir d’où ce précieux cadeau venait… créé une expérience indescriptible. Il ne s’agit pas du goût, ou l’odeur, ou le sentiment d’être soumis, mais plutôt la symbiose de tous ces éléments qui jouent en même temps dans ce moment spécial.
Encore un morceau, cette fois-ci plus grand et plus dur. Après quelques léchouilles, je me suis planté les dents dedans. Il ne fondait pas comme le premier, donc j’ai commencé à mâcher et fini par avaler le tout. C’est en ce moment que j’ai joui involontairement, en pensant à votre beauté, compréhension et douceur. L’excitation suivie à la soudaine réalisation que je suis là en ce moment, à savourer cette partie intime de vous, était devenue trop pour moi.
Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi, et j’espère que vous ressentez la magnitude de votre participation et générosité.
Votre cabinet d’aisance